Un cimetière mérovingien à Mériel

La découverte de ce cimetière prouve que le site de Mériel était occupé par des Francs de la première dynastie, celle qui fut évincée par les Carolingiens en 752.

M. Gatier, peintre demeurant à Parmain, apprend en 1921 qu’un sarcophage de pierre a été découvert en 1920 au lieu-dit de La Sente-des-Gardes à Mériel. Il en informe ainsi son ami B. Bottet et obtiennent de M. Perret, propriétaire, l’autorisation de procéder à des fouilles.
 

Le premier sarcophage découvert en 1920 était en pierre. Il fut donné par le propriétaire à un de ses amis. Les fouilles pratiquées par MM. Gatier et Bottet permirent de mettre au jour 21 autres sépultures non en pierre, mais en plâtre. Elles se trouvaient à environ un mètre de profondeur. Furent découvertes également 6 stèles dont plusieurs portaient des symboles chrétiens. Quatre de ces stèles étaient renversées dans les sarcophages. Deux étaient debout, en place : la première au milieu d’une sépulture, la seconde au pied d’une autre.

La plupart des sarcophages étaient en mauvais état. Les fouilles révélèrent quelques squelettes complets mais également en mauvais état, ainsi que de nombreux ossements brisés et dispersés. La nécropole ne contenait que très peu de mobilier : la majorité des sépultures avaient été pillées. Il semblerait, selon Jacques Sirat, que la nécropole de Mériel date des VIè et VIIè siècles comme la plupart des cimetières de ce type découverts dans la région.

D’après B. Bottet, la nécropole mérovingienne devrait s’étendre au-delà de la superficie fouillée qui se situe de nos jours à l’extrémité de la Sente-des-Gardes, côté rue Perrot.